Que ce soit dans les films, les séries TV ou même aux actualités, on a toutes déjà entendu parler d’une histoire de bébés échangés. Quoi de plus effrayant pour la jeune maman que de se retrouver avec un enfant qui appartient à une autre ?
Souvent élucidé au bout de longues années, ce fait divers est extrêmement rare. En France, la dernière affaire de ce type a eu lieu en 1994 dans une maternité de Cannes. Les deux familles ont obtenu 1.88 million d’euros de dédommagement en février 2015.
Pour éviter que les échanges de bébés se reproduisent, les hôpitaux sont tous équipés de bracelet de naissance. Idéal pour inscrire le nom, le prénom et la date de naissance du nouveau-né, il se place directement autour du poignet ou de la cheville du petit.
Dans le monde, quelques familles ont aussi été confrontées à ce terrible drame…
En 2007, une infirmière russe s’occupe de deux bébés. Elle inverse alors la couverture de l’enfant russe avec celle du petit tchétchène. Les bébés sont rendus à la famille en fonction du nom inscrit sur la couverture. Personne ne vérifie les informations notées sur le bracelet de naissance. 18 mois après, l’une des deux mères tombe sur le bracelet et constate que ce n’est pas le bon. Des tests ADN sont réalisés. Ils confirment que l’échange à bien eu lieu. Les bébés sont rendus à leur famille d’origine.
En 2010, deux petites filles ont été échangées en Afrique du Sud. Trois ans après l’accouchement, un des pères demande le divorce. Il affirme que sa fille n’est pas de lui ! Il décide alors de lui faire passer des tests ADN. Résultat : il découvre que sa fille n’est pas de lui, mais pas celle de sa mère non plus ! Le souci : l’autre famille ne veut pas rendre la fille qu’elle a vu grandir et élevée durant trois ans. Un centre juridique pour enfants doit juger l’affaire.
En 2013, ce sont deux jeunes femmes russes qui portent le même prénom qui accouchent au même moment et dans la même clinique. L’une des deux Lyudmila remarque rapidement que l’autre enfant a les mêmes traits que son garçon. Plusieurs semaines après l’accouchement, elle repense à l’autre enfant. Selon elle, son fils n’est pas le sien. Elle contacte l’autre mère et lui fait part de ses doutes. Les deux femmes se battent alors ensemble pour la clinique admette son erreur. Au bout de 102 jours, les bébés retrouvent leur famille respective.
À l’avenir, espérons que le personnel hospitalier soit plus vigilant et qu’il n’oublie jamais le bracelet de naissance !