Les thermes de Lons-le-Saunier dans le Jura ont récemment lancé un programme post-cancer du sein. C’est sans doute la seule cure qui existe dans toute la région et qui permette. Il s’agit d’une parenthèse merveilleuse pour les femmes qui ont subi cette rude épreuve qu’est le cancer du sein. Pour une fois, elles vont bénéficier de véritables soins « en douceur » qui leur feront retrouver la forme plus tôt que prévu.
Une cure pour reprendre confiance en son corps
Cette expérience thermale est vécue comme un véritable détachement au monde médical classique avec la fameuse et redoutée « chimiothérapie ». Il y a juste quelques semaines, environ 4 femmes âgées de 30 à 70 ans se sont inscrites en cure pour se remettre de leur cancer du sein. Au menu, elles ont droit à des groupes de paroles, des ateliers de nutrition et des soins esthétiques, un peu comme chez http://www.camoinslesbains.fr/differences-thalasso-cure-thermale/.
Il faut dire que ces femmes n’étaient pas trop nombreuses et ne sont pas venues de loin. Toutefois, elles sont ravies du traitement reçu et ça leur fait un énorme bien de parler avec d’autres femmes qui ont vécu la même expérience. À noter que les thermes de Lons-le-Saunier est le seul des centres français de Valvital dont le projet post Cancer du sein a réellement abouti. Il s’agit surtout d’un test afin de savoir si le programme était adapté. Selon les initiateurs de cette cure, l’objectif premier n’était alors pas la rentabilité, mais de permettre aux femmes ayant vécues ces épreuves de retrouver de la confiance en elles. C’est sans doute pour cela que ce programme de cure accorde une bonne place aux soins esthétiques qui permettent aux femmes de se réconcilier avec leur corps. Aussi, il est important d’opérer une rupture avec le monde médical et ne pas ramener la personne à sa maladie.
Un manque de ressources
Il faut dire que ce programme a demandé une grosse organisation. En effet, en plus des esthéticiennes et maitres-nageurs, il a fallu l’intervention de personnes extérieures au service et pas toujours évidentes à convaincre. Le problème se pose pour les locaux qui ont dû être loués de l’extérieur. Cependant, ces quelques soucis n’ont pas pu empêcher à la directrice de l’établissement de reconduire l’expérience pour deux sessions qui se tiendront en 2018. D’ailleurs, deux des femmes qui ont été présentes cette année se sont déjà réinscrites pour l’année prochaine.