Fashion Week 2018 : décryptage de 8 robes haute couture

par | Jan 30, 2018 | Haute couture

Le plus célèbre des rendez-vous des fanatiques de mode a eu lieu du lundi 22 au jeudi 25 janvier à Paris… La Fashion Week Haute Couture printemps-été 2018 évidement ! Durant ces quatre jours, la capital a vu défiler les mannequins, les touristes habituels et les amateurs de mode plus ou moins excentriques. Retour sur huit robes haute couture impressionnantes qui ont nécessité des heures et des heures de travail. Attention les yeux !

La robe de mariée Chanel

Comme à son habitude, la maison Chanel nous a fait rêvé avec sa robe de mariée haute couture. Oui, oui on se souvient encore de Cara Delevigne dans sa robe futuriste portée avec des sneakers et plus récemment de Lily Rose Deep dans sa jolie robe rose pastel. Pour cette saison, la mariée était revêtue d’une tenue à la fois féminine et masculine. Une sorte de costume blanc accessoirisé d’une jupe longue ouverte à l’avant et d’une veste tout aussi immaculée. Réalisée par la maison Lesage, la partie robe se composait de :

  • plumes d’autruche et fouet de coq,
  • plumetis d’autruche blanche,
  • 550 camélias en organza,
  • 450 pétales de camélias en plastique transparent agrémentés de strass, de perles de verre et d’un galon de finition.

Plus de 750 heures de travail ont été nécessaires pour concevoir cette partie. Et attention, ce n’est pas fini ! Plus de 400 heures ont également été passées sur le reste de la tenue soit le pantalon et le gilet. Mission ici réalisée par l’atelier Cécile.

La robe couture Iris van Herpen

Créatrice de mode Néerlandaise, Iris est connue pour son utilisation de matières innovantes et ses tenues en 3D. Présentée cette année, la robe Foliage n’échappe pas à la règle ! Conçue grâce à une imprimante 3D, ce modèle a été façonnée grâce à la technologie Polyfet : une technique novatrice permettant d’imprimer simultanément différents effets sur du tulle de 0,8 millimètres d’épaisseur (en gros : un travail super précis et technologique). Impliquant environ 260 heures d’impression 3D, la robe Foliage est constituée de résine durcie mélangeant trois variations de transparence et de couleur. Pour la concevoir, des chercheurs ont dû mettre au point un modèle paramétrique pour transférer des données 2D en 3D et ainsi définir ses trois variations de transparence et de couleur (ça vous parait flou ? À moi aussi !).

Juste pour le plaisir : d’autres robes haute couture impressionnantes 

  • Il a fallu plus de 1500 heures de travail pour créer la robe Timandra de chez Givenchy. Un modèle unique plissé et peint à la main.
  • Huit personnes ont travaillé plus de 800 heures sur la robe en organza de chez Dior. Elles ont dû la peindre, la broder, la plisser puis la monter. Le tout à la main bien entendu !

  • Cinq personnes ont été nécessaires pour assembler les 600 gouttes de crêpe et de gaze de la robe bustier Irene de chez Valentino.
  • Entièrement brodé à la main, le modèle de chez Azzaro se compose de 15 perles. Au total : 480 heures de broderie !

  • De style amérindien, la robe de bal imaginée par Zuhair Murad superpose mousseline et dentelle. Décorée de pierres en jais, elle a rassemblé 12 personnes durant 1500 heures. Notre number one !
  • Et la Giambattista Valli qui se compose de 350 mètres de tulle. On adore la couleur !

Photos : Vogue Paris