Depuis quelques années, je consomme du vin rouge. Avant je détesté ça. Je trouvais ça plutôt sec et écœurant. Je considérais ça comme une boisson pour les adultes qui se dégustait lors de diners familiaux. Aujourd’hui, j’adore ça. A la place de boire une bonne bière fraiche en terrasse, je préfère boire un bon verre de rouge !
En feuilletant des magazines cet été, j’ai découvert un nouveau terme que je ne connaissais pas : vin primeur. C’est un mot un peu compliqué que je n’avais jamais entendu ni lu. Je me suis renseignée sur la question et voici ce que j’en ai retenu !
Qu’est-ce qu’un vin primeur ?
Par définition (Wikipédia et tout le tralala), un vin primeur est un vin jeune qui doit être consommé dans les mois qui suivent sa récolte.
Le plus connu est le Beaujolais Nouveau qui est proposé dans les grandes surfaces et dans les bars à partir de fin novembre. Cette définition est valable pour toutes les régions françaises à l’exception du Bordelais.
En effet, dans la région de Bordeaux, l’expression vin primeur désigne un grand cru classé qui est mis en vente alors qu’il n’est même pas encore stocké en barriques. En fait, la personne achète ce grand cru avant même qu’il ne soit disponible en magasin. Cette pratique existe depuis deux siècles. Elle permet aux personnes qui récoltent les raisins d’avoir une rentrée d’argent quasi immédiate et aux acheteurs d’avoir un prix beaucoup plus avantageux. En effet, les bouteilles de grand cru seront mises en vente deux ans plus tard à un prix certainement plus élevés.
Et moi dans tout ça ?
Pour ma part, je ne me vois pas acheter un vin par avance. Je n’ai pas assez d’expérience dans ce domaine. En plus, il faut commander de grosses quantités ! Mon portefeuille ne pourrait pas suivre ! Je préfère continuer à consommer ma petite bouteille dominicale à dix euros maximum !